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Chloé Thibaud, des medias aux réseaux sociaux

Chloé Thibaud, des medias aux réseaux sociaux, quels modèles de voix pour les femmes ?

La voix de Chloé sonne comme un cristal. A la manière du personnage du conte de Perrault, des perles claires et précieuses semblent s’écouler de sa bouche, dans un phrasé fluide et chantant. Chloé Thibaud est journaliste, réalisatrice et autrice. Je l’ai connue à travers les Petites Glo, une newsletter féministe destinée aux jeunes dont elle a été rédactrice en chef. Elle m’a parlé de la voix uniformisée qu’on demande aux femmes dans les écoles de journalisme et que les médias leur imposent encore aujourd’hui. Mais aussi de la libération de la parole que permettent les nouveaux usages des réseaux sociaux, entraînant des effets de fluidité inattendus sur la voix des femmes…

Pour écouter la voix de Chloé Thibaud c’est ici

 

En tant que journaliste, vous êtes-vous posé la question de votre voix ?

Ce qui est drôle, c’est qu’à l’instant ou vous avez lancé l’enregistrement, je me suis dit : « il faut que tu poses ta voix ! ». C’est affreux, ce réflexe-là, dès l’instant où je suis enregistrée, je me mets à conscientiser le fait de parler. Et ça, je pense que c’est vraiment propre à mon métier. Lorsque j’ai été formée au CELSA en spécialité télévision, on a passé un an à travailler nos voix. Et c’est vraiment quelque chose qui, de prime abord, m’a fait très peur. Parce qu’il y a des codes qui sont très rigides en télévision et d’ailleurs, qui sont moqués et caricaturés par les humoristes. Ça a été compliqué, et ça a pris quand même pas mal de temps avant que je trouve cette voix de télé. Et ce qui est drôle, c’est que la plupart du temps, mes proches me disaient qu’ils ne reconnaissaient pas ma voix, tellement on travaille à la rendre très uniforme.

Cela veut dire que vous avez été amenée à la modifier ?

Oui, ou en tout cas à la poser, puisque c’est vraiment le verbe qui revient quand on est une fille, particulièrement à l’école où on reçoit très vite des remarques sexistes. On nous dit que surtout dans le domaine de l’information et des sujets sérieux, la voix aigüe, la voix de fille, ça énerve, ça agace. Donc il faut absolument poser sa voix, dire les choses sérieuses d’une façon grave, dans le double sens du mot. Moi, je suis soprano, j’ai fait le conservatoire en chant, donc je connais bien ma voix et en plus je chante pour le plaisir. Donc je sais qu’elle peut être un peu aigüe, surtout lorsque je suis stressée, même si j’ai aussi une bonne capacité à la poser. Mais à l’école, on nous demandait de dramatiser le ton qu’on adoptait en aggravant notre voix, quel que soit le sujet. Et puis il y a ce moment où on nous dit : « c’est bon, tu as chopé le truc ! ». On est content de soi, alors on l’applique un peu partout.

Quand avez-vous réussi à vous libérer de ce modèle vocal ?

C’est quand j’ai travaillé pour le magazine culturel « Entrée libre » sur France 5 que j’ai pu être plus naturelle et spontanée avec ma voix, parce que le propos était globalement plus léger. Là je m’amusais. Et j’ai été très heureuse au fur et à mesure des années qu’on me dise « tu as une super voix, ta voix passe très bien à la télé ». On me demandait même par moment de « voicer » des reportages de collègues dont on aimait moins la voix. Aujourd’hui, cela fait 3 ans que je travaille essentiellement en presse écrite web, et que je n’ai pas mixé un sujet et enregistré une voix off. Je dois dire que j’aurais du mal, je pense, à retourner à ce vrai cliché de la voix « Et soudain, c’est le drame ![1] ».

Ces conseils sont particulièrement adressés aux femmes ?

Alors oui. C’est pour ça que pour moi, c’est très révélateur d’une forme de snobisme et de sexisme propre au milieu journalistique. C’est un reproche que je ne me souviens pas d’avoir entendu adresser à mes collègues masculins. Chez les hommes, le mot qui revenait le plus souvent, c’était mou. Il est mou. C’était une question d’énergie plutôt que de tonalité. Et ce qui m’a particulièrement marquée à mes débuts à France 3 Régions, c’était la façon de remixer les voix des reportages de France 3 Midi-Pyrénées par des journalistes parisiens, parce qu’on ne voulait pas diffuser en national une voix enregistrée avec un accent du Sud. Et ça, c’est vraiment quelque chose qui blessait mes collègues toulousain.e.s et qui moi me choquait beaucoup. Donc je trouve que dans mon milieu, il y a un sacré snobisme lié à la voix et une forme de discrimination sur les accents.

Aujourd’hui, avec le recul, pensez-vous qu’il serait souhaitable et possible que des femmes journalistes utilisent une voix différente ? Est-ce que selon vous certaines personnes s’y risquent aujourd’hui ?

Sur France 2 par exemple, il y a une ou deux reportrices féminines qui ont une voix différente. Si elles n’ont pas une voix vraiment grave, en revanche, elles ont un vrai ton, une articulation qu’on reconnaît entre toutes. Je pense à Claire Fleurie sur BFM télé, une journaliste qui s’occupe des sujets autour du cinéma, et qui a vraiment une voix assez aiguë, mais une façon bien à elle de raconter. Elle s’amuse beaucoup et on l’identifie vraiment à sa voix un peu malicieuse. Donc pour faire son trou avec une voix de femme aiguë, il faut au moins avoir une façon de raconter qui soit un peu originale. Sinon, force est de constater que sur les chaînes d’info, les femmes qu’on voit le plus à l’écran doivent avoir des voix graves. Et c’est renforcé considérablement en radio. Malgré tout, à la télévision, il m’arrive d’entendre des voix de femmes dont je me dis : « tiens, ce n’est pas une voix conventionnelle, c’est chouette qu’on l’entende, elle ». Mais globalement, c’est très uniformisé et j’ai tout de même l’impression d’entendre plus d’hommes que de femmes.

Quelle incidence cette uniformisation des voix a-t-elle sur les femmes journalistes ?

En fait, je trouve que la question de la voix fait vraiment partie de la double contrainte vécue par les femmes. En tant que femme journaliste, on est déjà jugée sur son physique. Qu’on nous le dise ou pas, on a plus ou moins un physique pour passer à l’antenne. Immédiatement après, c’est la contrainte de la voix qui s’impose. J’ai le souvenir qu’à l’école de journalistes, certaines de mes camarades féminines ont été tout de suite dissuadées de faire de la télévision ou de la radio. Ça peut vite devenir assez humiliant : « tu n’as pas une voix de télé, tu n’arrives pas à poser ta voix, ta voix est trop aiguë, ta voix est trop nian-niant », et au fur et à mesure, ça décourage. Pour la radio, c’est encore pire parce qu’assez tôt dans l’année, on nous dit de façon très catégorique : « toi, tu as vraiment une voix de radio » ou « toi tu n’as pas une voix de radio ». Moi, je reste convaincue que tout se travaille et qu’il suffit d’encourager les gens au lieu de les cataloguer et de les rabaisser.

Cela voudrait dire qu’il y a une forme de conservatisme de la forme dans le milieu journalistique, malgré toutes les évolutions de la société ?

Complètement. Dans mon école de journalisme, les personnes qui nous faisaient cours étaient elles-mêmes des journalistes issu.e.s de grandes rédactions parisiennes, elles-mêmes formées à ces codes-là de voix très standardisées. Ce sont des personnes qui reproduisant les injonctions auxquelles ils et elles ont dû se plier. Honnêtement, je ne suis pas très optimiste sur le fait que ça va changer. Je suis en train d’écrire une Histoire féministe de la musique de l’Antiquité à nos jours. Et je me suis intéressée à une règle ancestrale de la radio qui veut qu’on n’y diffuse jamais plus de deux voix de femmes à la suite. J’ai été très choquée en découvrant cette règle et depuis je tends l’oreille pour vérifier. A priori, c’est une règle qui demeure sur toutes les radios musicales et qui s’applique selon moi partout sur nos ondes télévisuelles ou radiophoniques. On part du principe qu’une voix de femme ça agace, c’est nasillard, c’est hystérique, ça n’est pas agréable à entendre. Et là, on se rend compte qu’on n’a littéralement pas envie d’entendre les voix de femme.

Pensez-vous que plus il y aura de femmes dans les médias, plus ça peut évoluer ?

Non, malheureusement, je n’en suis pas sûre du tout, parce que je pense que les femmes qui arrivent à prendre de l’espace dans les médias et à occuper un poste de présentatrice – en tout cas dans les médias grand public, les médias « mainstream » – ne sont pas les plus féministes. Elles gardent souvent une voix très policée. J’ai vraiment le souvenir de mes duplex pour France 3 où dans ma tête, je devais me transformer et travestir ma voix. Parce que naturellement j’ai des intonations très chantantes, je me censure dès que je suis dans un contexte médiatique sérieux où je dois affirmer un propos. J’ai donc peur qu’on continue à jouer encore longtemps le jeu des codes masculins sur la voix et la tenue vestimentaire. En plus, le qualificatif d’hystérique revient quand même assez vite dans les émissions dès qu’une femme commence à parler un peu plus fort ou à exprimer une idée avec conviction. Donc honnêtement non, je ne suis pas très optimiste.

Cela veut-il dire que les femmes s’autocensurent pour ne pas passer pour des hystériques ?

Mais oui ! C’est surtout qu’on nous apprend à ne pas faire trop de bruit, à parler d’une façon calme. Dès l’instant où on hausse un tout petit peu la voix, on nous appelle des hystériques. Vous êtes folle, vous vous mettez en colère ! Ce qu’on ne reproche pas du tout aux hommes. En tout cas, moi, médiatiquement, c’est vraiment ce que je constate. Si les podcasts marchent autant, c’est parce que les femmes s’en sont emparé en faisant entendre des voix très diverses. Pour moi, c’est plutôt là qu’on peut arriver à faire évoluer les mentalités. Ce qui me chagrine un peu, c’est que même quand des femmes ont une voix naturellement grave, comme cette journaliste de BFM télé Agathe Lambret, tout de suite on en parle comme d’une voix sexy. Donc même quand une femme correspond au code attendu, elle est renvoyée à ce qui est sexuellement attirant en elle du point de vue masculin.

C’est un peu inquiétant ce que vous me dîtes, parce que cela signifie que malgré la libération de la parole post Mee Too, on continue à vouloir enfermer la voix des femmes dans les mêmes carcans stéréotypés ?

Bien sûr aujourd’hui, avec les outils techniques dont on dispose, on peut davantage s’exprimer, twitter, enregistrer un tiktok, avoir sa chaîne YouTube, etc. Est-ce que pour autant on a plus envie d’écouter les femmes qu’avant ? Franchement, la réponse est non. Par exemple sur les radios musicales, les femmes qui sont vraiment à l’antenne, en tant qu’animatrice ou en tant que journaliste, représentent moins de la moitié du temps d’antenne. On est très très loin de la parité. Donc, tant qu’on ne nous fait pas une vraie place, qu’on ne nous intègre pas et qu’on ne nous écoute pas, on aura beau travailler notre voix, elle aura beau être plus aiguë ou plus grave, on s’en fiche complètement. Puisqu’on ne veut pas l’entendre. Comme les affiches féministes arrachées sur les murs de Paris, on nous censure ou on nous efface ou on nous arrache…

Comment vous-même, en tant que journaliste écrivant dans un média féministe[2], vous avez l’impression d’être écoutée et entendue ?

C’est la première fois que je travaille pour un média ouvertement engagé comme les Petites Glo. C’est intéressant parce que c’est non seulement un média, donc une newsletter dans laquelle j’écris un long édito, mais c’est aussi une communauté. Je me sens écoutée parce que, même si on est 20 000 et que c’est virtuel, cela me donne l’impression qu’on est entre nous, à l’intérieur de ce qu’on a coutume maintenant d’appeler un safespace : les personnes qui font la démarche de s’abonner sont nécessairement intéressées par ce qu’elles vont recevoir deux fois par mois dans leur boîte mail. Mais parfois je me dis que le confort est un peu un piège : ce qui m’intéresse, ça n’est pas de convaincre ceux qui croient déjà en ce que je raconte, c’est d’aller faire de la pédagogie avec les autres. C’est pour ça que dans toutes les propositions féministes que je défends, j’intègre systématiquement les garçons. Pour moi, ce sont vraiment eux avec qui on doit faire un travail de déconstruction et de pédagogie. Est-ce qu’ils ont envie d’entendre ma voix ? Je ne sais pas. D’ailleurs, ce qui est assez douloureux pour moi, c’est la partie réseaux sociaux. Je trouve ça très violent et j’essaie vraiment de m’en protéger. Cette semaine encore, j’ai supprimé Instagram de mon téléphone à cause des commentaires de personnes – souvent des gamins de 17 ou 18 ans – qui démontent mon travail sans avoir lu ce que j’écris. Ça, ça me fait beaucoup de peine…

Finalement, qu’est-ce qu’une femme doit changer dans sa voix pour être écoutée ? Et est-ce que pour être écoutée, il faut de toute façon qu’une femme change sa voix ?

L’an dernier, j’ai publié un livre sur Serge Gainsbourg, pour lequel j’ai fait beaucoup de promo en télé et en radio. Une femme de 30 ans qui parle de Gainsbourg, c’était en soi attirant pour les médias et j’avais conscience que la personne que j’étais jouait peut-être tout autant que le sujet dans l’intérêt porté à mon livre. Là, je me rendais vraiment compte que sur ce sujet-là, sur des plateaux où j’étais la seule femme invitée et en plus pour parler de Gainsbourg, je devais m’affirmer et incarner avant tout la confiance. Quand je suis dans une représentation médiatique, c’est ça que j’essaie de garder en tête : avoir de l’assurance dans ma voix et dans mon expression corporelle. Cela va de pair avec : ne pas avoir une voix trop chantante ou ne pas faire ma petite voix de bébé. Quand j’étais plus jeune, je prenais très souvent cette petite voix dès que je devais poser une question ou demander quelque chose à quelqu’un. Ce sont mes études très exigeantes qui m’ont aidé à en finir avec cette voix-là, notamment en m’exerçant pour les oraux… même si je continue à le faire parfois avec ma mère…

C’est une question de positionnement intérieur ?

Exactement. Mais ça dépasse le cadre professionnel. J’ai conscience par exemple que dès que je suis amoureuse de quelqu’un, je prends une voix de bébé. Je mesure 1m72, j’ai toujours eu du mal à être avec des hommes plus petits que moi et je crois que ça participe de la même chose : c’est essayer de se rendre petite, à la fois physiquement, dans le propos et donc dans la voix. Minauder, quoi. On m’a dit très souvent que je minaudais. Mais en fait, quand je me mets à parler comme ça, c’est que je manque de confiance en moi, que je suis gênée, timide. Je trouve que d’un contexte à l’autre, ma voix varie énormément. Tout comme mon attitude, car je suis une hypersensible qui peut être extravertie – et alors tout va bien, ma voix est très confiante, je n’ai aucun souci – et timide – et alors je minaude ou bien je fais ma voix de bébé. C’est fou comme la palette de ma voix est large. En revanche, si je connais plusieurs de mes amies qui ont aussi tendance dans la sphère amoureuse à s’infantiliser et adopter une voix de bébé, je ne l’ai jamais constaté chez les hommes de mon entourage.

Avez-vous l’impression que dans la génération des Petites Glo auxquelles vous vous adressez, il y a quelque chose qui change, en termes de liberté et d’audace par rapport à la prise de parole ?

Quand j’échange avec les lectrices, c’est par mail. En revanche, ce que je constate à travers les initiatives, les actions militantes que je couvre, c’est qu’il y a une prise d’espace virtuel par les jeunes qui est intéressante. Ce qui est très révélateur, c’est le format de la story insta ou même tiktok qu’on voit se développer depuis 5 ou 10 ans : on assiste à un nouveau courant de jeunes qui se filment face caméra et qui parlent, racontent ou dénoncent. Dès l’instant que les filles sont révoltées par quelque chose, par exemple qu’elles ont été agressées dans la rue, BAM, elles dégainent le téléphone et face caméra, elles racontent à la communauté ce qui leur est arrivé. Et les jeunes influentes ou militantes sur Instagram touchent des communautés assez larges. En revanche, je vois beaucoup moins d’hommes faire la même chose. Instagram, les réseaux sociaux en général, sont à eux seuls une vague du féminisme. Même si le féminisme des réseaux sociaux est virtuel dans sa forme, sur le fond il est bien réel et il a permis aux jeunes de s’engager et d’avoir une voix.

Le fait de savoir qu’on est ou qu’on sera entendu.e change la donne selon vous ?

Oui, la story permet de voir le nombre de personnes qui viennent de nous regarder. Et ça, c’est crucial ! Moi, j’ai 31 ans, et ça n’est pas spontané chez moi de prendre mon téléphone pour raconter en direct ce qui vient de m’arriver. Je vais penser à en faire une chronique ou une newsletter. C’est ça mon mode d’expression. Selon moi, cette prise de parole en direct est un changement énorme. Et puis ces jeunes qui décident de lancer leur podcast ou leur chaîne YouTube, n’attendent pas qu’on leur donne la parole, ils la prennent ! Et ce qui est magnifique aujourd’hui, c’est qu’on a tous les outils pour pouvoir faire ça gratuitement. La phrase clé de la newsletter des Petits Glo, c’est : « changer le monde sans pouvoir ni argent ». Et c’est vraiment ce que permettent les réseaux sociaux : changer le monde à son échelle, sans pouvoir ni argent, juste avec un ordinateur ou un téléphone. Pour moi, c’est ça qui est important.

Cela signifie qu’à partir du moment où on sait qu’on est en contact permanent avec des personnes qui nous écoutent, ça libère la parole et la voix ?

Oui. Et puis ce que j’aime beaucoup avec la mentalité qui se développe grâce aux réseaux sociaux, c’est le refus des jeunes filles de se faire censurer sur leur stories. Quand des hatters ou des trolls viennent commenter leurs posts, les insulter et les faire taire, elles leur répondent « si tu n’aimes pas mon contenu, ne t’abonnes pas, ne vient pas me regarder, ne vient pas m’écouter ! ». En fait, la réponse est non. Je vais continuer de parler. En revanche, toi, si tu n’as pas envie de m’écouter, quitte ma chaîne. Et c’est ça que je trouve vraiment révélateur de la génération actuelle de jeunes féministes.

Du coup, ça n’est plus à elles de se taire…

Exactement ! Finalement, c’est : « on se lève et on se barre ! ». C’est exactement ça. Ce n’est plus subi. Même à ma génération, je n’osais parler que si on voulait bien me le demander. Aujourd’hui, cette étape-là a disparu. Elles parlent.

 

[1] Clin d’œil au podcast de Victoire Tuaillon Et soudain c’est le drame ! qui aborde cette question de la voix uniforme et dramatisante des journalistes en presse télé ou radio.

[2] Chloé a été rédactrice en chef du média Les petites Glo pendant 3 ans. Au moment de notre interview elle quittait ce média.

 

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